Cher fils
Le jour où tu trouveras que je suis devenue très vieille, essaie d’avoir de la patience envers moi et essaie de me comprendre.
Si je me salis en mangeant…Si j’ai de la difficulté à m’habiller… sois patient ! Souviens-toi des heures que j’ai passé à t’apprendre toutes sortes de choses quand tu étais petit.
Si je répète la même chose des dizaines de fois, ne m’interromps pas !
Écoute-moi ! Quand tu étais petit, tu voulais que je te lise la même histoire, soir après soir, jusqu’à ce que tu t’endormes. Et je l’ai fait !
Si je ne me lave plus aussi souvent sous la douche, ne me réprimande pas et ne me dis pas que c’est une honte. Souviens-toi combien d’excuses je devais inventer pour te faire prendre un bain quand tu étais petit.
En voyant mon ignorance vis-à-vis les nouvelles technologies, ne te moque pas de moi mais laisse-moi plutôt le temps de comprendre.
Je t’ai appris tant de choses… bien manger… bien t’habiller… bien te présenter… comment confronter les problèmes de la vie…
S’il m’arrive à l’occasion de manquer de mémoire ou de ne pouvoir suivre une conversation… laisse-moi le temps nécessaire pour me souvenir… et si je n’y parviens pas, ne deviens pas nerveux et arrogant… car le plus important pour moi, c’est d’être avec toi et de pouvoir te parler.
Si je refuse de manger, ne me force pas ! Je sais très bien quand j’ai faim et quand je n’ai pas faim.
Quand mes pauvres jambes ne me permettront plus de me déplacer comme avant…aide-moi de la même manière que je tenais tes mains pour t’apprendre à faire tes premiers pas.
Et quand un jour, je te dirai que je ne veux plus vivre…que je veux mourir… ne te fâche pas…car un jour, tu comprendras aussi à ton tour !
Essaie de comprendre qu’à un certain âge, on ne vit plus vraiment. On survit simplement !
Un jour, tu comprendras que malgré toutes mes erreurs, j’ai toujours voulu ce qui était le mieux pour toi et que je te préparais le terrain pour quand tu serais grand.
Tu ne dois pas te sentir triste, malheureux ou incompétent face à ma vieillesse et à mon état. Tu dois rester près de moi, essayer de comprendre ce que je vis, faire de ton mieux comme je l’ai fait à ta naissance.
Aide-moi à marcher… aide-moi à terminer ma vie avec amour et patience. La seule façon qu’il me reste pour t’en remercier, c’est un sourire et beaucoup d’amour de toi.
Je t’aime… mon fils !
ta maman
08 janvier 2010
A lire très émouvant
Commentaires sur A lire très émouvant
- et oui ma chere je connais ce texte et tant d autres mais combien passent a cote et trouvent la minable atttention de palcer leurs parents dans des pensions ou hospices mais ainsi ils seront traites par leur propre pregeniture bisous ma belle
Le musulman est convaincu des droits des parents sur leur enfant. Ce dernier leur doit égards, obéissance et bonté. Non parce qu'ils lui ont donné le jour, ou en contrepartie des bienfaits reçus, mais parce que Dieu le Très Haut a prescrit de leur obéir et de les bien traiter. Il a rendu solidaire leur obéissance et son propre droit a être adoré seul et sans associé.
"[...] Dieu a prescrit de leur obéir et de les bien traiter."
Il dit:
Ton Seigneur a ordonné de n'adorer que Lui.
Il a prescrit d'être bon envers ses père et mère.
Soit que l'un d'eux ait atteint la vieillesse, ou que tous deux y soient parvenus, étant à ta charge,
garde-toi de marquer la moindre répulsion à leur égard ou de leur manquer de respect.
Parle-leur toujours affectueusement.
Fais preuve, à leur égard, d'humilité pour leur témoigner ta tendresse
et dis: Seigneur ! Aie pitié d'eux comme ils l'ont été pour moi, lorsqu'ils m'élevèrent tout petit.
(Coran, Sourate 17 - Le Voyage Nocturne, verset 23)
Il dit également :
Nous avons expressément recommandé à l'homme ses père et mère;
sa mère s'étant doublement exténuée,
le portant puis le mettant au monde;
Son sevrage n'ayant lieu qu'au bout de deux ans.
Sois reconnaissant, lui fut-il prescrit, autant envers Moi qu'envers tes père et mère. C'est vers Moi que vous serez ramenés.
(Coran, Sourate 31 - Loqman, verset 14)

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